Bordeaux (33) : étude de marché d'immobilier d'entreprise au 31 décembre 2013

Marchés | Septembre 2014

A l’échelle nationale, le marché des bureaux a marqué le pas en 2013. Dans la majorité des marchés régionaux, on constate une baisse des volumes placés plus ou moins importante selon les secteurs, parallèlement à un accroissement des disponibilités immédiates.

Bureaux :

Au 31 décembre, 159 000 m² sont immédiatement disponibles sur le marché bordelais, soit une hausse de 20 % en un an. L’offre neuve représente 27 % des disponibilités immédiates, majoritairement concentrées sur Bordeaux intramuros (Bassins à flots, Euratlantique). Le stock de second marché peine à s’écouler.

L’offre future bordelaise se compose de :

8 900 m² d’offres futures en blanc sur le secteur Bassins à Flots
80 000 m² de projets

87 000 m² ont été commercialisés en 2013, dont 45 000 m² de comptes propres, clés en mains et pré commercialisations. 31 % des volumes transactés ont porté sur des bureaux neufs. Bordeaux Centre a capté 39 % du placement et l’Ouest bordelais 32 %. En 2013, 4 transactions de plus de 2 000 m² ont été réalisées, représentant 33 % du placement.

Le délai théorique d’écoulement du stock est en hausse : 22 mois.

Les valeurs locatives sont en hausse :

de 133 à 171 €/m² pour du neuf
de 107 à 135 €/m² pour du second marché

Locaux d’activités, locaux mixtes et entrepôts :

222 000 m² sont immédiatement disponibles sur Bordeaux, niveau quasi équivalent à 2012. L’offre neuve s’est réduite de 50 % en une année, ne représentant plus que 9 % des disponibilités.

Aucune offre future n’est identifiée sur ce territoire.

La demande placée est relativement stable sur un an, s’établissant fin 2013 à 203 000 m², dont 50 000 m² de comptes propres, clés en main et pré-commercialisations. 45 % du placement ont porté sur des locaux neufs, et 36 % sur des locaux d’activités. La demande reste essentiellement locative : 75 % des volumes transactés.

Le délai théorique d’écoulement du stock est stable : 12 mois.

Les valeurs locatives des locaux neufs sont restées stables, alors que celles de second marché ont augmenté.