Bureaux Bordeaux : Chiffres clés au 2T 2024
Un marché qui se fait timide
Un démarrage poussif :
L'activité immobilière tertiaire à Bordeaux a légèrement progressé au dernier trimestre, atteignant 55 000 m². Cependant, ce chiffre reste bien inférieur aux performances des dernières années, avec un recul de 47 % sur un an.
Les dix transactions > 1 000 m², totalisant 25 000 m², n'ont pas suffi à compenser ce ralentissement, notamment en raison de l'absence de mouvements > 5 000 m², sauf pour un compte propre de 7 500 m². Les petites surfaces ont maintenu une certaine résilience, représentant 42 % des volumes.
Le fléchissement des volumes a touché l'ensemble du territoire, et ce en particulier les secteurs prisés. Bordeaux a enregistré une baisse de 68 % des volumes, principalement due à l'absence d'opérations en compte propre. L'activité a également diminué de 40 % sur la Rive Droite et de 46 % à l'Ouest. En revanche, Euratlantique s'est démarqué avec une hausse de 63 % des volumes, soutenue par le compte propre.
Malgré ce contexte, le marché bordelais reste dynamique grâce à divers déménagements et développements, illustrant sa maturité et ses solides fondamentaux. Ces mouvements ont constitué 81 % des transactions, renforçant l'attractivité du marché. Les nouvelles implantations ont contribué à 14 % des transactions et les créations d'entreprises ont représenté 5 %, témoignant de la vitalité du tissu économique local.
Une offre en progression :
Sous l’impulsion des récentes livraisons et des mouvements de libération, la vacance a légèrement progressé sur un trimestre, augmentant de 12 % pour atteindre 266 000 m². Cette tendance se manifeste aussi dans les locaux neufs, qui atteignent désormais leur niveau le plus élevé avec 97 000 m² disponibles, représentant ainsi 36 % du stock. De plus, la vacance dans les locaux anciens a également augmenté, atteignant un nouveau sommet de 169 000 m².
Bien que la commercialisation ait reculé, le taux de vacance à l'échelle de la métropole continue de progresser, avoisinant à présent 6 % (5,8 %). Toutefois, des disparités persistent selon les différents secteurs, nécessitant une vigilance accrue dans certains d'entre eux en raison de taux de vacance particulièrement élevés. En périphérie, le marché reste fluide, sans risque de surtension, avec un taux de vacance maîtrisé et une offre neuve abondante. En revanche, dans les secteurs centraux, le marché évolue à deux vitesses, nécessitant une attention particulière. Par exemple, à Euratlantique, le taux de vacance atteint 15,8 %. Dans les différents quartiers de Bordeaux, l’offre neuve se raréfie, ce qui affecte la dynamique. Globalement, le neuf totalise seulement 5 500 m², soit 7 % du stock, un niveau relativement faible au regard de la demande. Le taux de vacance reste ainsi relativement faible, signe d’un marché sous offreur.
Une valeur « prime » stable
Les valeurs ont conservé leur stabilité dans l'ensemble de la métropole. À Bordeaux, le loyer prime se maintient à 280 €/m²/an (HT/HC) et à 220 €/m²/an (HT/HC) sur Euratlantique. En périphérie, le loyer « prime » demeure inchangé à 160 €/m²/an (HT/HC).
Pour toute information, contactez-nous : Bureau Advenis RES de Bordeaux