Lille : Bilan du marché des bureaux au 3T 2023
Des fondamentaux de marché solides
Au cours du dernier trimestre, 54 500 m² ont été placés à l’échelle de la métropole lilloise, portant le volume global de la demande placée à 127 900 m² (hors comptes-propres), en phase avec la même période en 2022, ainsi que sa moyenne quinquennale (130 300 m²). Avec les comptes-propres, la demande placée s’établit à 150 900 m², se situant sur la même lignée que sa moyenne quinquennale.
Ce bon cru, observé au cours du dernier trimestre, s’explique notamment par la signature de 2 opérations > 5 000 m², dont 1 pour un volume de 11 700 m². En cumul, ce segment a totalisé 25 800 m², pour 3 signatures depuis le début de l’année. Les petites et moyennes surfaces (< 1 000 m²), continuent de porter le marché, cumulant près de la moitié des volumes. Le segment intermédiaire (1 000 -3 000 m²), s’est par ailleurs montré résilient, totalisant 25 % des volumes. Les comptes propres, moteur de croissance du marché, sont restés timide ce trimestre avec seulement 3 100 m² placés. Néanmoins, au regard des nouveaux projets identifiés, ces opérations devraient reprendre de la vigueur pour les mois à venir. Le neuf a continué de porter le marché, totalisant 50 % des volumes.
Le contexte inflationniste qui perdure, la remontée de l’indice I’ILAT (Indice des loyers des activités tertiaires), alliés à la hausse des coûts immobiliers et de l’énergie, poussent les utilisateurs dans l’attentisme. Par ailleurs, l’hybridation des nouveaux modes travail à travers une généralisation du télétravail, la réduction des surfaces et les enjeux environnement, continuent d’impacter la stratégie immobilière des utilisateurs, et ce, notamment pour les grands projets, pour lesquels les délais de négociations continuent de s’allonger.
Dans une recherche d’optimisation des coûts et des actifs de dernières générations pour répondre aux enjeux environnementaux, la centralité devient plus que jamais inévitable dans le cadre d’un projet immobilier. C’est ainsi que la quasi-majorité des mouvements se sont essentiellement localisés en intra-muros. A cet effet, Lille a cumulé 40 % des volumes, porté surtout par Euralille. L’attrait pour Villeneuve d’Ascq et les Grands Boulevards se poursuit également, totalisant respectivement 25 % et 11 % des commercialisations.
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