BUREAUX BORDEAUX : les chiffres clés en 2023
Une année dynamique
Belles performances du marché tertiaire :
Malgré les soubresauts persistants de l'économie et la tendance baissière généralisée des marchés tertiaires à l'échelle nationale, le marché bordelais continue de se distinguer par ses performances remarquables. Au total, ce sont 171 500 m² qui ont été placés dans la métropole, ce qui représente une augmentation de 16 % par rapport à l'année précédente. En comparaison à sa moyenne quinquennale (149 700 m²), l’activité affiche également une progression de 16 %.
Le segment des petites et moyennes surfaces (PMS) reste le pilier du marché, cumulant 46 % des volumes. Les transactions de plus de 1 000 m² ont par ailleurs enregistré des résultats significatifs, totalisant 54 % des commercialisations. Par ailleurs, les opérations en compte propre témoignent de leur robustesse, avec 5 transactions recensées pour un volume de
23 500 m².
Du point de vue géographique, Bordeaux continue de susciter l'intérêt des utilisateurs, captant plus de la moitié des volumes. Notamment, les Bassins à Flot affichent un dynamisme remarquable avec 50 000 m² placés, enregistrant un net rebond (+ 163 % sur un an), principalement grâce aux mouvements en compte propre totalisant à eux seuls 19 500 m². En revanche, Euratlantique a enregistré une baisse de 18 % sur un an, avec 15 500 m² placés. Les secteurs Ouest et Sud continuent également d'attirer les utilisateurs, représentant respectivement 19 % et 17 % des volumes.
Le marché bordelais est animé par une série de déménagements et développements, témoignant de sa maturité et de ses fondamentaux solides. Ces mouvements ont représenté 83 % des transactions, renforçant l'attractivité du marché. De plus, les nouvelles implantations ont contribué à hauteur de 10 % des transactions, tandis que les créations d'entreprises ont totalisé 7 % des opérations, ce qui reflète la vitalité du tissu économique local.
Une progression légère de la vacance :
Sous l’impulsion des récentes livraisons et des mouvements de libération, la vacance a légèrement progressé sur une année (+ 4 %), s'établissant à 217 500 m². La vacance dans le neuf a aussi augmenté, atteignant désormais 84 000 m², représentant ainsi 38 % de l'offre disponible à un an. En revanche, l'offre dans l’ancien a connu une légère baisse (-3 %).
Avec un niveau de commercialisation satisfaisant, le taux de vacance à l'échelle de la métropole continue de se comprimer, passant dorénavant sous la barre des 5 % pour atteindre 4,8 %. Cependant, des disparités persistent selon les secteurs. En effet, les secteurs centraux, bien connectés et facilement accessibles, affichent un taux de vacance particulièrement bas par rapport à une demande soutenue. Cette pression est particulièrement notable dans les différents quartiers tertiaires de Bordeaux, où le taux de vacance est de 4,4 %. En opposition, la dynamique sur Euratlantique se démarque : malgré une majorité d'offres constituées de surfaces neuves (85 %), le secteur présente un taux de vacance notable (12,8 %), ce qui requiert une attention particulière quant à l'absorption de la vacance dans ce secteur. En périphérie, le marché reste fluide, sans risque de tension, avec un taux de vacance contenu et une offre neuve abondante.
Une valeur « prime » stable
Les valeurs ont conservé leur stabilité à l’échelle de la métropole. À Bordeaux, le loyer prime atteint 280 €/m²/an (HT/HC), tandis qu’il se situe à 230 €/m²/an (HT/HC) sur Euratlantique.
En périphérie, le loyer « prime » s’affiche à 165 €/m²/an (HT/HC).
Pour toute information, contactez-nous : Bureau Advenis RES de Bordeaux