BUREAUX BORDEAUX : les chiffres clés au 3T 2023
L’immobilier tertiaire conforte sa bonne dynamique
Un marché de bon augure
Malgré le contexte économique encore chahuté et une tendance baissière généralisée des marchés tertiaires au niveau national, le marché bordelais s’est démarqué. Au global, ce sont 127 000 m² placés à l’échelle de la métropole, soit + 15 % sur un an. Toutefois, il est à noter que le dernier trimestre a été plus timide, avec seulement 28 000 m² placés.
Les petites surfaces continuent de tirer le marché, cumulant 76 % des volumes. Les opérations > 1 000 m², se sont également montrées résilientes, même si leur volume est en progression sur un an (59 000 m² vs 18 500 m²), leur part dans le volume global se réduit, totalisant 20 % des commercialisations (vs 26 % au 3T 2022). Les comptes-propres confortent aussi leur activité. Ces mouvements ont totalisé 23 500 m², soit 19 % de la demande placée.
Géographiquement, Bordeaux continue d’aiguiser l’appétit des utilisateurs, totalisant plus de la moitié des volumes. Plus précisément, il s’agit des Bassins à Flot avec 44 500 m² placés. Sur Euratlantique,13 500 m² ont été recensés. L’Ouest et le Sud se montrent attrayants, cumulant respectivement 19 % et 14 % des volumes.
Le marché bordelais est particulièrement animé par les différents mouvements de déménagement / développement, signe d’un marché mature avec des fondamentaux solides. Ces derniers ont représenté 82 % des transactions. Cette attractivité se renforce par ailleurs sous l’effet des nouvelles implantations, totalisant 11 % des transactions. Reflet d’un tissu économique local sain, les mouvements de création ont totalisé 7 % des opérations.
La vacance progresse :
En lien avec les récentes livraisons et les différents mouvements de libération, la vacance a progressé de + 12 % par rapport à fin 2022. Au global, l’offre s’établit à 233 000 m², dont 35 % de surfaces neuves. La vacance dans le neuf et l’ancien poursuit donc sa progression, soit + 15 % pour le neuf et 10 % pour l’ancien.
Avec un bon niveau de commercialisation, le taux de vacance à l’échelle de la métropole continue de se comprimer, atteignant 5,1 %. Néanmoins, des disparités persistent selon les secteurs. En effet, les secteurs centraux, lisibles et bien connectés, affichent un taux de vacance particulièrement faible, au regard de la demande. Cette tension est notamment marquée dans les différents quartiers tertiaires de Bordeaux. C’est notamment le cas de l’hypercentre, l’Intérieur Boulevards et la Rive droite.
Une valeur « prime » stable
Le loyer « prime » à Bordeaux reste stable à 310 €/HT/HC/m²/an. Sur Euratlantique le « prime » atteint 230 €/HT/HC/m²/an. En périphérie, le loyer « prime » s’affiche à 165 €/HT/HC/m²/an.
Pour toute information, contactez-nous : Bureau Advenis RES de Bordeaux