BUREAUX BORDEAUX : les chiffres clés au 1er trimestre 2023
La dynamique continue de s'amorcer
Un marché résilient :
L’immobilier tertiaire bordelais continue de s’amorcer en ce début d’année. Avec 40 500 m² placés à l’échelle de la métropole, l’activité enregistre un rebond de + 33 % sur un an, sous l’effet de la progression du nombre de transactions (76 tr vs 67 tr) et la performance observée sur les moyennes surfaces.
Les comptes-propres ont cumulé seulement 10 % des volumes contre 23 % à la même période en 2022. Malgré un démarrage poussif sur ce segment, ce sont notamment les opérations > 1 000 m² qui ont porté le marché, cumulant 53 % des volumes. En parallèle, les transactions < 500 m² restent le socle du marché, totalisant 29 % de la demande placée.
Géographiquement, Bordeaux continue d’aiguiser l’appétit des utilisateurs, totalisant près de 2/3 des volumes. Plus précisément, il s'agit des Bassins à Flot, cumulant 15 000 m² pour 10 transactions recensées. L’Ouest poursuit également son attractivité, cumulant 20 % des volumes.
Avec des fondamentaux de marché solides et une fluidité de l’offre, 78 % des transactions (en nombre) ont porté sur des mouvements de développement / déménagements. Les nouvelles implantations ont par ailleurs totalisé 18 % des transactions, reflet de l’attractivité du marché tertiaire.
La vacance se consolide :
Malgré un bon niveau de commercialisation, l’offre à un an reste stable, atteignant 209 000 m², dont 32 % de surfaces neuves. Alors que les surfaces neuves se compriment, pour cause une absorption rapide sur ce segment, la vacance dans l’ancien progresse de façon modérée (+ 3% sur un trimestre). Le taux de vacance à l’échelle de la métropole s’établit à 5,9 %, reflet d’un marché fluide. Au regard de la demande et de la vacance à un an, le marché bordelais devrait poursuivre son dynamisme.
L’offre à un an reste fluide et homogène sur l’ensemble du territoire. La fluidité de l’offre au sein des principaux secteurs va permettre de renforcer l’activité à court terme. Si l’offre à un an reste relativement abondante en intra-muros, certains pôles, ou le taux de vacance reste relativement faible (<3,5 %), risquent de se heurter à une bulle d’air. C’est notamment le cas de l’Hypercentre, l’Intérieur des boulevards et de la Rive Droite.
Une valeur « prime » stable
Le loyer « prime » à Bordeaux reste stable à 310 €/HT/HC/m²/an, et progresse légèrement au sein d’Euratlantique atteignant désormais 238 €/HT/HC/m²/an. En périphérie, le loyer « prime » évolue également de façon modérée et s’affiche à 175 €/HT/HC/m²/an.
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