Lille : Bilan du marché des bureaux au 1er semestre 2023

Un marché de bon augure

La demande placée sur le marché tertiaire lillois s’établit à 73 400 m². En comparaison à sa moyenne décennale, cela représente une baisse de – 8 %. L’appétence pour le neuf se poursuit, puisque 50 % des volumes ont porté sur ce segment. Les comptes propres, continuent par ailleurs de porter le marché, cumulant 21 % des volumes.  

Toutefois, le contexte inflationniste, conduisant à une hausse des coûts immobiliers et de l’énergie, allié à l’hybridation des nouveaux modes travail à travers une généralisation du télétravail et les enjeux environnement, poussent les utilisateurs dans l’attentisme. Moteur de croissance, les grandes opérations se font rares. En effet, une seule une transaction
> 5 000 m² a été recensée au cours du 1er semestre. Les mouvements < 500 m², socle du marché, continuent de se montrer résilients, cumulant 35 % des volumes, porté principalement par les différentes PME locales. Par ailleurs, le segment 500 – 1 000 m² a totalisé 21 % des volumes, et 32 % pour le segment intermédiaire (1 000 – 5 000 m²). 

Dans une recherche d’optimisation des coûts et des actifs de dernières générations pour répondre aux enjeux environnementaux, la centralité devient plus que jamais inévitable dans le cadre d’un projet immobilier. C’est ainsi que la quasi-majorité des mouvements se sont essentiellement localisés en intra-muros. A cet effet, Lille a cumulé 35 % des volumes, porté notamment par Euralille. L’attrait pour Villeneuve d’Ascq et les Grands Boulevards se poursuit également, totalisant respectivement 26 % et 18 % des commercialisations.