Bureaux IDF : Chiffre clés 2T 2024
Une activité qui résiste
Demande placée
Au cours du dernier trimestre, l'activité a suivi la même tendance que le trimestre précédent. Au global, la demande placée s’est légèrement redressée, atteignant 853 300 m², en phase avec le 1er semestre 2024. En comparaison à sa moyenne décennale, cela représente une baisse de 18 %. L’ensemble des créneaux de surface ont résisté, tandis que les petites et moyennes surfaces ont accusé un repli de 13 % sur un an.
Le marché immobilier tertiaire en Île-de-France se polarise davantage, avec une concentration des activités dans les zones urbaines bien établies et bien connectées, attirant plus d'intérêt, tandis que les zones périphériques connaissent une demande plus faible. Dans ce sillage, l’attrait pour la capitale se renforce, consolidant sa position de leader, avec une progression de 12 % des volumes sur un an, représentant ainsi la moitié des volumes. Les secteurs parisiens ont particulièrement performé, avec une hausse de 19 % pour Paris Nord Est et un bond spectaculaire de 147 % pour Paris Sud. Toutefois, dans Paris Centre Ouest, le volume des commercialisations a diminué de 17 % en raison de la tension persistante sur l'offre, couplé à des valeurs particulièrement élevées.
En périphérie, la tendance reste similaire, avec une activité concentrée dans les zones les plus établies. C’est notamment le cas de Neuilly-Levallois (+ 25 %), Première Couronne Nord (+102 %), SQY (+ 23 %) ou encore Marne la Vallée (+89 %).
Progression de la vacance
Du côté de l'offre, la vacance s'est stabilisée sur le dernier trimestre, mais a augmenté de 11 % sur un an. Dans ce sillage, le taux de vacance francilien reste stable et avoisine les 9 % (vs 8,9 % au 4T 2023).
Cette évolution résulte en partie de nouveaux programmes immobiliers et de la libération de surfaces en état d'usage. La pression reste forte dans les zones centrales, tandis qu'en périphérie, le taux de vacance demeure élevé. À Paris, la rareté des offres continue de pénaliser l’activité, mais des améliorations sont attendues, ce qui devrait apaiser les tensions et fluidifier le marché. La capitale a vu son offre augmenter de 6 %, notamment dans le Centre-Ouest, ce qui devrait stimuler l'activité. En périphérie, bien que certaines disparités subsistent, la libération de surfaces continue d'augmenter, maintenant une pression sur l'offre disponible et les valeurs locatives.
Des valeurs sous pression dans les secteurs centraux
Dans ce contexte, des disparités persistent au niveau des valeurs locatives, renforçant cette dichotomie. De manière générale, les loyers moyens se sont stabilisés sur un an, se situant à 429 € HT HC/m²/an dans le neuf, avec quelques pressions à la hausse dans l’ancien pour atteindre désormais 441 € HT HC/m²/an (vs 442 € HT HC/m²/an au 1T 2024).
La progression des valeurs devrait se poursuivre dans les secteurs où l'offre est limitée.
En périphérie, la fluidité de l’offre stabilise la hausse des valeurs.