Bureaux IDF : les chiffres clés au 3T 2023
DES SIGNAUX ENCOURAGEANTS POUR LA FIN DE L’ANNEE
Demande placée
Au terme du 3ème trimestre 2023, 484 800 m² ont été placés sur le marché francilien, en phase avec le 3T 2022. En cumul sur l’année, la demande placée sur le marché francilien s’élève à 1 351 600 m², enregistrant un retrait annuel de -12 %.
Le segment des petites et moyennes surfaces (< 1000 m²) s’est grippé, cumulant seulement 510 000 m² (-11% sur un an), tandis que, les opérations > 5 000 m² ont affiché de belles performances. Ces dernières ont regagné en dynamisme au cours du 3ème trimestre sous l’effet de plusieurs signatures, faisant suite à plusieurs mois de négociations : 17 transactions enregistrées pour un volume de 164 000 m² (+42 % vs 3T2022). Depuis le début de l’année, le marché francilien comptabilise 40 grandes opérations totalisant 419 000 m² (-7% vs 2022). Les perspectives d'ici la fin de l'année restent toutefois de bon augure, au regard des opérations recensées dans le pipeline.
La concentration des mouvements en intra-muros renforce la polarisation du marché tertiaire francilien. En effet, les secteurs les plus établis, lisibles et les mieux connectés sont les plus plébiscités. A l’inverse, l’activité peine à décoller sur les secteurs plus secondaires où les mouvements de libération se poursuivent et gonflent ainsi la vacance dans le seconde main.
Progression de la vacance
Côté offre, la tendance reste identique. Le stock immédiat s’établit à 4,6 millions de m² à fin septembre 2023, soit une hausse de +13% sur un an.
Cela s'explique en partie par les livraisons de nouveaux programmes couplées aux libérations de surfaces en état d'usage. La tension est plus marquée au sein des secteurs centraux, tandis qu’en périphérie, la vacance reste abondante.
Des valeurs sous pression dans les secteurs centraux
Dans ce contexte, des disparités persistent au niveau des valeurs locatives, renforçant cette dichotomie. De manière générale, les loyers moyens se sont stabilisés avec une légère progression de +1% sur un an, se situant à 435 € HT HC/m²/an dans l’ancien et 431 € HT HC/m²/an dans le neuf-restructuré.
La progression des valeurs devrait se poursuivre dans les secteurs marqués par une tension à l'offre. En périphérie, la fluidité de l’offre stabilise la hausse des valeurs.